Québec, le 8 juin 2023 – L’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ) suit attentivement le travail de ses membres qui sont déployés sur le terrain pour combattre les feux de forêt.

L’expertise des ingénieurs forestiers est mise à contribution pour protéger la vie humaine en sécurisant les communautés touchées et les infrastructures stratégiques tout en contribuant à préserver la nature et la biodiversité.

« Notre forêt constitue un milieu vital tant pour la population, pour la biodiversité que pour l’économie québécoise. Les ingénieurs forestiers du Québec démontrent une capacité d’ajustement et de flexibilité exemplaire pour se mettre à l’œuvre afin de protéger les forêts affectées par les feux. À cet égard, je suis vraiment fier de leur travail », évoque François Laliberté, ing.f., Ph. D., président de l’OIFQ.

Les ingénieurs forestiers sont à pied d’œuvre maintenant et se préparent pour le futur

Dans le contexte bien précis des feux de forêt, les ingénieurs forestiers du Québec mettent à la disposition des équipes de combat leur vaste connaissance du terrain pour localiser des éléments comme des sources d’eau et des peuplements plus ou moins à risque, et pour leur donner un accès rapide et sécuritaire aux zones de feux. Du personnel et des équipements sont aussi partagés pour construire des coupe-feu et offrir une aide logistique pour le déploiement des équipes de la SOPFEU.

L’ampleur des feux démontre l’urgence de se mobiliser dans l’objectif de réévaluer certains éléments de la gestion des forêts du Québec. Lorsque les feux seront contrôlés, des connaissances collectives adaptées et une expertise de pointe seront requises pour assurer une gestion intégrée et efficiente des perturbations naturelles dans un environnement en constante évolution. L’OIFQ sera prêt à partager ses solutions et intervenir en amont.

« Pour maintenir une forêt en santé, il faudra assurer le déploiement d’un aménagement des ressources davantage adapté à la spécificité du milieu en favorisant la diversité, en aménageant plus intensivement certaines portions pour maintenir sa productivité, en identifiant mieux les zones à risque, et en faisant des interventions stratégiques et novatrices afin de réduire le risque pour la forêt et les communautés environnantes. À cet égard, un aménagement intégré de proximité irait de pair avec une gestion étroite du risque de feu et autres catastrophes naturelles », conclut le président de l’Ordre.